Coucou,

Hier, je suis allée voir les installations du douzième Festival des Architectures Vives à Montpellier. Celui-ci se finit demain soir (18 juin). Le principe est de parcourir le centre de Montpellier pour découvrir, dans des cours d’hôtels particuliers exceptionnellement ouvertes au public, des installations créées par des architectes autour d’un thème commun. Cette année, le thème est « émotion ».

Dans cet article, vous trouverez des photographies des œuvres, ainsi que les explications que j’ai retenues.

 

Pavillon du FAV – Émotion verticale réalisé par Maxime Agred, Quentin Giraud, Jean-Baptiste Blondel et Julien Gueganou d’ØNA Architecture.

📍Hôtel Saint Côme – 32 Grand’rue Jean Moulin

Les poteaux blancs permettent de mettre en valeur les colonnes du bâtiment et invitent à regarder vers le haut. Il est possible de déambuler dans cette forêt de poteaux et de s’asseoir sur les bancs mis à disposition afin d’avoir une autre vision de l’œuvre.

 

1 – Tomber dans le ciel réalisé par des architectes de l’Ecole Technique Supérieure d’Architecture de Saint-Sébastien en Espagne

📍Hôtel des Trésoriers de la Bourse – 4 rue des Trésoriers de la Bourse

Lorsque l’on arrive, une porte fermée de couleur rouge nous accueille. Après l’avoir ouverte, on remarque des miroirs au sol, dans lesquels se reflètent le ciel et les détails de la cour.

 

 

On peut accéder ensuite à une autre cour, sans installation mais qui mérite le détour.

 

2 –  I ♥ Montpellier réalisé par Daniel Martín De Ríos et Francisco Vilar Navarro de Pistachoffice

📍Hôtel de Lunas – 10 rue de la Valfère

Cette installation a pour thème l’amour. Si on arrive par la rue des Carmes du Palais, on aperçoit un ballon rouge en forme de cœur qui dépasse de la cour et qui nous invite à entrer. Ce ballon symbolise la légèreté que l’on ressent lorsque l’on tombe amoureux. En entrant dans la cour, on découvre une structure rouge en carton, ainsi que d’autres ballons. On peut s’asseoir en amoureux ou entre amis sur la structure qui est faite pour pouvoir s’installer plus ou moins proches et de différentes façons. On peut aussi penser que cela représente les hauts et les bas dans une relation.

 

3 – Forme sauvage réalisé par Lilit Sarkisian du collectif S’il te plaît

📍Hôtel d’Aurès – Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier Méditerrannée Métropole – 14 rue Eugène Lisbonne

Cette installation stimule les sens. En effet, l’installation se trouvant au sein du conservatoire, on entend de la musique (ouïe). De plus, un parfum (odorat) et de la brume (toucher) sont diffusés.

 

4 – La madeleine réalisé par Justine Guyard, Alexandre Lahaye, Charlie Granjon, Thomas Pourteyroux et Gauthier Martinez de l’atelier MicroMega

📍Hôtel du Palais des Guilhem – 12 rue du Palais des Guilhem

Le titre est une référence à la madeleine de Proust. En effet, cette construction en Lego renvoie à l’enfance. L’extérieur, ordonné, fait penser à la vie adulte, alors que l’intérieur, désordonné, en construction, renvoie à l’enfant qui grandit et se construit.

 

5 – Souvenir particulier réalisé par Sophia Villepinte et Jeanne Bénony du Collectif Commun

📍Hôtel de Rozel – 2 ter rue Saint Pierre

A côté de ce lieu se trouve une école. Les architectes ont voulu faire participer les enfants. Ils leur ont donc demandé de dessiner la maison de leur rêve. Ils en on ensuite fait des maquettes. Elles sont disposées à l’intérieur d’une construction et, pour les voir, il faut regarder à travers des petits trous. On peut ensuite essayer de faire correspondre les dessins avec les maquettes.

L’idée de cette installation m’a vraiment séduite, mais j’ai été déçue que les maquettes soient blanches. J’aurais, en effet, préféré que les maquettes soient colorées, à l’image des dessins des enfants.

 

6 – TR_24 de Sélim Bennis et Mehdi Daoudi Nejm de BEN-DAO

📍Hôtel Audessan – 9 rue de la Vieille Intendance

Il s’agit d’une répétition de modules qui forme un labyrinthe et permet d’observer la cour différemment.

J’avoue ne pas avoir été séduite par cette installation, qui m’a laissée un peu perplexe.

 

7 – Paper Cloud réalisé par Kazuya Katagiri, Luis Lopez Resendez et Marco Budéus de Studio 3A

📍Hôtel de Mirman – 7 place du Marché aux Fleurs

La structure est formée à partir de papier plastifié utilisé dans l’imprimerie au Japon. A l’aide d’adhésif, ils sont ensuite collés pour former des cylindres, puis, grâce à des entailles, sont assemblés. Lorsque l’on arrive, on voit une structure très carrée. Puis, lorsqu’on passe l’arche, on se rend compte que les cylindres sont disposés de manière plus aléatoire pour former une sorte de nuage.

 

8 – El dorado réalisé par Etienne Fressonnet, Amandine Riou, Pauline Sémon, Benjamin Poignon et Benoît Bret du collectif Pourquoi pas ?

📍Hôtel Baudon de Mauny – 1 rue de la Carbonnerie

L’installation permet de mettre en valeur et montrer au public des matériaux de construction. Des tiges filetées sont positionnées verticalement. Des rondelles peuvent être enfilées dans ces tiges. Cela crée un son et les rondelles en mouvement ressemblent à des papillons qui volent.

 

9 – AAA réalisé par Mairi Ogilvie, Lauriane Dupont et Caroline Diaz d’ODD

📍Hôtel de Griffy – 26 rue de l’Aiguillerie

Lorsque l’on arrive, on voit une construction toute noire. Il faut ensuite entrer à l’intérieur, pour y ressortir de l’autre côté. Lorsque je suis entrée à l’intérieur, j’ai d’abord été surprise par l’obscurité. Puis, j’ai commencé à avancer et le sol est devenu mou, ce qui m’a étonné.

 

10 – A travers réalisé par Susana Gutiérrez, Tamara Benés et Sonia Moral de Concéntrico 03

📍Hôtel de Varennes – 2 place Pétrarque

Dans cette cour se trouve un puits, qui souvent passe inaperçu. Les architectes ont souhaité le mettre en valeur. Des plantes y ont été installées pour lui redonner vie. De plus, des panneaux en bois clair, qui reprennent les courbes du puits, permettent de déambuler dans la cour et de visualiser le puits sous plusieurs angles.

 

11 – Immersion réalisé par Lucia Martinez Pluchino et Raquel Duran Puente

📍Hôtel de la petite Loge – 10 rue de la Petite Loge

La cour est remplie de ballon de baudruche roses au milieu desquels on peut se balader et ressentir diverses émotions : oppression, euphorie, … Personnellement, j’ai été amusée.

 

12 – The courtain réalisé par Maria Anton Barco, Maria Salan et Maria Ramos

📍Hôtel de Jacquet – 3 rue Saint Ravy

Lorsque l’on rentre, un rideau de feuilles rouges, oranges et roses cache la cour. Quand on les pousse pour entrer ou quand il y a du vent, on entend un bruit de feuilles assez réaliste. Au centre de la cour, on peut voir le tronc de l’arbre avec, en guise de structure, le plan de la ville de Montpellier. On peut penser que c’est un hommage des architectes à la ville qui les accueille pour la première fois. Il est possible d’interpréter que les grands axes de Montpellier représentent ici les canaux conducteurs de sève et que la circulation et le flux de personnes sur ces axes (comme l’autoroute) renvoie à la sève.

 

Les installations de cette édition m’ont beaucoup plu. Les médiateurs (étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier) étaient très sympathiques et prenaient le temps de donner des explications claires.

Et vous, êtes-vous allés au FAV ?

A bientôt !

Marie

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.